À la recherche de moyens de réduction de vos émissions de CO2 ?
La durabilité n’est déjà plus depuis longtemps un concept vide de sens. Tant du point de vue sociétal qu’économique, le moment est venu d’agir. La transition vers des modes de production d’énergie alternatifs exige en effet une stratégie réfléchie et des choix mûrement pesés, éventuellement dans le cadre d’un processus par étapes.
Pourquoi EcologiCal?
Sous le nom d’EcologiCal, Callens regroupe toutes ses technologies contribuant à la réduction des émissions de CO2 tout en garantissant une production d’énergie de haute puissance. Cela inclut des chaudières à vapeur électriques, des chaudières à électrodes ainsi que des chaudières fonctionnant à l’hydrogène ou au biogaz.
En tant qu’industrie, nous avons, grâce à ces initiatives, la capacité d’avoir un impact significatif sur les objectifs européens fixés à l’horizon 2050. De plus, ces solutions permettent de réduire les coûts associés à des réglementations telles que le système d’échange de quotas d’émission (ETS). Il est donc pertinent d’examiner si, avec l’aide de solutions alternatives, vous pouvez descendre en dessous du seuil de 20 MW de puissance installée issue de combustibles fossiles. Ou bien, est-il plus avantageux d’anticiper les déséquilibres du réseau énergétique afin de bénéficier de tarifs d’électricité favorables ?
En résumé, les motivations sociétales et réglementaires pour réduire les émissions de CO2 peuvent aujourd’hui être associées à de nombreux modèles économiques grâce aux technologies actuelles.
3 voies vers la neutralité carbone à explorer
Callens distingue trois pistes possibles pour atteindre une activité plus neutre en CO2 : l’électrification, l’utilisation de molécules vertes telles que le biogaz et l’hydrogène (souvent issues de flux résiduels), ainsi que la récupération d’énergie. Techniquement, les trois solutions sont déjà parfaitement au point. Autrement dit, les installations actuelles peuvent être remplacées une à une par des alternatives durables, tout en conservant la même puissance. Cela, à condition de disposer de suffisamment de ressources et d’infrastructures réseau adéquates.
C’est justement là que le bât blesse souvent. En particulier, le réseau d’hydrogène reste encore insuffisant, ce qui nous pousse à développer les projets hydrogène de manière progressive. Ce constat est également valable, bien que dans une moindre mesure, pour les projets misant sur l’électrification.
Électrification
L’électrification nécessite évidemment un accès à de grandes quantités d’électricité. Cela ne pose généralement pas de problème, car les réseaux électriques sont plus robustes que, par exemple, les infrastructures dédiées à l’hydrogène. De plus, les entreprises disposent souvent d’électricité relativement abordable, comparée aux combustibles alternatifs issus de flux résiduels. D’où la popularité de cette option.
Ces 3 technologies peuvent représenter un bon choix avec l’électricité comme source d’énergie :
- installations électriques de production de vapeur ou d’eau chaude
- pompes à chaleur
- systèmes de recompression mécanique de vapeur
Le choix entre ces systèmes dépend en partie de l’infrastructure existante, mais également d’une analyse technique de divers paramètres, dont la puissance requise est évidemment l’un des plus déterminants.
Valorisation des flux résiduels
Depuis qu’Optimum travaille et innove sous l’aile de Callens, nous disposons plus que jamais de l’expertise nécessaire pour faire fonctionner les processus industriels avec de l’hydrogène et des combustibles moins traditionnels tels que l’éthanol, le méthanol et d’autres biogaz. Une belle valorisation des flux résiduels qui, autrement, seraient perdus.
Le projet hydrogène chez Vynova illustre parfaitement les avantages écologiques et économiques de cette stratégie. Nous avons conçu deux chaudières à vapeur alimentées à l’hydrogène, d’une puissance de 20 MW chacune. Une solution intéressante pour Vynova, car leur hydrogène résiduel devient ainsi un atout économique.
« Sachez que l’utilisation des flux résiduels ne doit pas nécessairement se faire à aussi grande échelle. Bien au contraire. Les biogaz et le gaz naturel, par exemple, peuvent parfaitement être brûlés simultanément. C’est pourquoi nous disons toujours : ne brûlez jamais à la torche et exploitez chaque goutte de contenu énergétique de vos gaz résiduels », ajoute Kris Stappers, Directeur des Ventes Techniques.
Récupération d'énergie
La récupération d’énergie est une troisième stratégie, souvent complémentaire, pour réduire encore davantage les émissions de CO2. Grâce à différentes technologies, nous pouvons extraire la chaleur excédentaire des processus industriels, ce qui permet rapidement d’économiser 5 à 6 % de gaz.
« Les échangeurs de chaleur et les condenseurs font depuis des années partie intégrante de la plupart des installations de vapeur que nous mettons en place », explique Kris. « C’est pourquoi nous ne considérons les systèmes de récupération d’énergie comme des solutions EcologiCal que lorsqu’ils apportent une contribution substantielle à la réduction des émissions de CO2. »
Et c’est tout à fait possible, car d’autres flux de gaz de combustion présents ailleurs sur le site – pensez par exemple à un four – peuvent également permettre de récupérer de l’énergie grâce à des chaudières à récupération. Cependant, dans le cas de ces flux de gaz de combustion, il est probable que des substances polluantes se déposent sur les surfaces des échangeurs de chaleur. Ces dépôts doivent être retirés à intervalles réguliers.
Pour éviter d’interrompre la production lors de ce nettoyage, Optimum by Callens propose le système de nettoyage automatique APCS. Ainsi, l’énergie issue des flux de gaz de combustion polluants peut être récupérée en continu.
Les projets s’inscrivant dans la politique énergétique plus neutre en CO2 de votre entreprise sont complexes et doivent être étudiés sur mesure. Beaucoup dépend de l’installation existante et de la direction que vous souhaitez prendre.
Renseignez-vous dès maintenant sur les options adaptées à votre entreprise.